jeudi 9 juin 2016

Un peu de repos mais pas trop !

Maintenant que le troisième jet de "Et brûler à Black Rock" (titre provisoire) a été envoyé à quelques béta-lecteurs, j'ai deux ou trois semaines de calme devant moi avant le dernier rush pour faire l'ultime correction et le quatrième jet qui sera la version finale de ce roman.
J'ai maintenant quelques centaines de chroniques et autres textes courts en attente de saisie (car ce sont des carnets entiers remplis depuis des années que je n'ai jamais tapés) et de correction pour préparer une anthologie que j'aimerais auto-publier en octobre, juste avant de me mettre sur un nouveau projet de roman. 
En attaquant cette phase de saisie des textes de mes carnets à l'ordinateur, je suis tombé sur un texte du 18 mars 2010 qui résume bien les choses... Je vous le livre tel quel, sans correction ni retouche, brut en quelque sorte... 

Le combat incessant à l’intérieur du crépuscule
-Tu vois, si j’avais eu des couilles, je l’aurais fait...
-Tu aurais fait quoi ?
-J’aurais écrit !
-Mais c’est ce que tu fais !
-Non, je veux dire... vraiment écrire. Que ce soit une activité principale, mon occupation majeure, ma vie.
-Ton boulot, en quelque sorte.
-Ouais c’est ça, un boulot.
-Mais ça paye pas d’écrire.
-Je le sais bien fils, je le sais bien... Mais y’a toujours moyen de se débrouiller dans la vie. Des petits boulots, à gauche, à droite. Juste de quoi avoir un toit et de quoi bouffer. Ça va pas chercher bien loin pour faire ce qu’on aime vraiment.
-Mais maman aurait pas supporté.
-Ah ça tu l’as dit ! Ta mère aurait disjoncté.
-Alors tu t’es sacrifié pour nous ?
-Même pas fils, même pas. Je te le dis, ça n’a rien à voir avec un sacrifice. Y’a rien de noble à ce qu’un homme abandonne ses rêves. C’est même tout le contraire. Non, tu vois c’est juste une histoire d’avoir des couilles... ou pas.

2 commentaires:

  1. Vin : Ça me rappelle l’histoire de ce type à San Francisco qui s’était jeté dans un cactus après s’être mis tout nu ; moi aussi, je lui ai demandé pourquoi.
    Calvera : Alors ?
    Vin : Il m’a dit que sur le moment, l’idée l’avait tenté.

    Steve McQueen, Eli Wallach, Les sept mercenaires (1961), écrit par William Roberts (M.A.D)

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