mardi 15 novembre 2016

Lecture : D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds

J'aurais aimé aimer ce livre. "D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds" de Jon Kalman Stefansson... Malgré son titre trop long qui surfe sur la vague des titres trop longs qui font un tabac depuis quelques temps. Malgré le bandeau "Meilleur livre étranger de l'année par la rédaction de LIRE" qui l'entoure sur certains étals de librairie à la façon d'un calisson indigeste. En règle générale les bandeaux rouges autour des bouquins signalent justement les ouvrages qu'il faut s'empresser de ... fuir. 
Mais il y a l'Islande et Keflavik. Mon premier souvenir qui restera longtemps gravé dans mon esprit depuis ce voyage en Islande à l'été 2015. Lorsque par une nuit qui n'en était pas une, au volant d'une Polo de location j'ai quitté l'aéroport de Keflavik, direction Reyjavik sous cette clarté étrange de la nuit qui ne tombe jamais, vers 1h du matin, avec de part et d'autre d'une route déserte les éclats étonnants d'un champ de pierres volcaniques recouvertes de mousse claire. Alors, après moins d'une heure sur le sol islandais, je comprenais que ce voyage ferait partie de ceux qui me marqueraient pour de bon. 
Je me rends compte que j'ai déjà beaucoup parlé pour ne rien dire et ne pas parler de ce bouquin emprunté à la bibliothèque. 
Le premier chapitre commence par Keflavik et le premier paragraphe sans être renversant m'a renvoyé directement dans cette nuit qui n'en était pas une, lors de ce mois de juillet 2015 à la descente de l'avion. Benoîtement je pensais retrouver dans ce bouquin des images ou tout au moins des évocations de ce joli voyage, histoire de le prolonger après une brève interruption de plus de 400 nuits qui en étaient de vraies, pour le coup. Mais non. Ce bouquin m'est tombé des pieds, euh, des mains, après à peine cent pages de non sens absolu. Mais du non sens qui n'a rien de poétique, ni d'entrainant. Chiant comme un jour sans pain, comme on dit. Ou un jour sans poisson. Avec des passages pénibles à lire où l'auteur croit indispensable de nous faire part de digressions assommantes et lourdingues... Quelle plaie! Avec une histoire qui ne démarre jamais et qui lorsqu'on pense en tenir un bout nous échappe en s'embourbant dans des chemins tortueux, alambiqués au possible. Ouille! Voilà un bouquin que je ne finirai pas, Daniel Pennac m'en a donné l'autorisation dans ses 10 commandements...  Salut Daniel et encore merci pour le poisson, comme dirait Douglas :) 

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