mercredi 10 mai 2017

Le printemps de la lecture française

Depuis deux ans l'association des parents d'élèves de l'école d'une commune voisine organise une bourse aux livres début mai. Le principe est simple : l'association récupère des livres pendant plusieurs mois dont les particuliers veulent se débarrasser puis ces livres sont mis en vente dans une grande braderie conviviale dans la cour de l'école un dimanche du mois de mai. La règle est simple : tous les livres sont à 1 euro. Alors il y a des livres traitant de tous les sujets, des livres pour enfants et bien sûr de la littérature. Si le polar bénéficie d'une exposition avantageuse due à sa grande popularité actuelle, la littérature générale n'y est pas en reste. On ne trouve certes pas pléthore d'écrivains alternatifs ou d'obscurs auteurs mal connus. Il ne faut pas perdre de vue l'origine de ces livres qui encombraient les étagères de particuliers du coin. Aussi, en toute logique, la littérature française y est sur-représentée.
Dans ce joyeux étalage de milliers de bouquins, j'ai pu assouvir ma soif de lectures en me focalisant, de fait, sur une certaine littérature contemporaine française que je connais très mal. Quand des romans grand format normalement vendus entre 15 et 19 euros l'unité sont à peine défraîchis et en vente à 1 euro, je n'hésite guère. Même si parmi ces bouquins certains ne sont sûrement pas à ranger dans "la grande littérature" ma curiosité d'auteur y sera comblée. Modiano, Nothomb, Gailly, Oster, Rambaud, Viel, Ferrari, Caro, Fargues, Claudel, Fournier, Roberts et Carrère : 18 romans sur les 20 que j'y ai débusqué sont français. J'ai tout de même emporté dans mon sac un Philip Roth et une Toni Morrison parce que quand même, faut pas déconner. 
Avis à suivre après lectures de cette pile de livres qui s'amoncèle. 

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