mercredi 20 novembre 2019

Journapalm 102

Quand il envisagea ces travaux, il pensa qu’une journée suffirait. Après avoir gommé toutes les imperfections des murs et du plafond puis nettoyé ceux-ci, il estima que le plus dur était accompli. Mais avec le contre-jour, repeindre le plafond en blanc s’avérait une mission difficile. Il ne parvenait pas à distinguer les endroits déjà peints de ceux lui restant. Les heures s’ajoutèrent aux heures et la nuit n’arrangea rien. On le retrouva dans la rue au petit matin, les yeux rouges, le visage couvert de peinture, délirant et passant son rouleau sur les voitures en stationnement.

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