mardi 18 janvier 2022

Mishimouraï : premières contractions

Huit semaines et demi. Ce n’est pas un remake au rabais du film des années 80 qui en comptait une de plus mais le temps durant lequel j’ai essayé d’écrire le premier jet d’une nouvelle histoire. Essayé parce que ce fut instable.
Pour la première fois depuis plusieurs années je me suis lancé dans l’écriture sans plan tiré au cordeau, juste avec quelques idées de base sur les personnages, le décor, l’histoire et la chute.

L’avantage indéniable c’est la sensation de liberté inouïe pendant l’écriture, où l’on peut suivre des chemins complètement imprévus et auxquels on ne s’attendait pas forcément. L’inconvénient, c’est qu’en l’absence de tuteur, la plante pousse de façon anarchique. Je me retrouve donc avec un manuscrit de 235 pages qui relève davantage du brouillon que du premier jet.
Mais la matière première demande à être pétrie, puis à se reposer un moment avant de recommencer. Je suis donc en train de relire ce brouillon destiné à la poubelle et de prendre quelques notes sur ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas… Dans l’optique d’écrire une seconde version à nouveau entièrement à la main, toujours sans plan strict mais avec un peu plus de cadre et l’expérience de ce brouillon en plus...
On zeu road again !

2 commentaires:

  1. art brut ou art conceptualise de l'artiste et de l'artisan quand les deux ne font qu'un !

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  2. "Du chaos naissent les étoiles", écrivait Chaplin.

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