jeudi 30 août 2018

Citations du jour

Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas une mais plusieurs citations. En voyage à Montréal récemment j'y ai déniché à très petit prix un exemplaire du Journal de Jules Renard dans la collection Bouquins de Robert Laffont. 
En attendant de m'y plonger (j'ai déjà des lectures en cours) je ne résiste pas au plaisir de distiller ici quelques citations du célèbre auteur.

"Le bonheur, c'est être heureux ; ce n'est pas de faire croire aux autres qu'on l'est.

Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente.

C'est la plus fidèle de toutes les femmes: elle n'a trompé aucun de ses amants. 

Ça m'est égal, de manquer ma vie. Je ne vise pas. Je tire en l'air, du côté des nuages.

Rêve de grandes choses: cela te permettra d'en faire au moins de toutes petites. 

Plus on lit, moins on imite. 

Écrire, c'est presque toujours mentir."

mercredi 29 août 2018

Lecture : Joyce Carol Oates - Blonde

Après une période un peu chaotique, me voici de retour. Un roman qui devrait être disponible pour les fêtes de fin d'année, des lectures en retard mais je suis toujours vivant. 

A propos de lecture, quelques mots rapides sur le "Blonde" de Joyce Carol Oates, vraie fausse biographie de Marilyn. 
Autant être franc et direct (l'inverse de ce bouquin en quelque sorte) : j'ai décroché et je n'ai lu que le tiers de ce livre. Pourtant il faut reconnaître que Joyce Carol Oates parvient à captiver l'attention de son lecteur dès les toutes premières lignes de ce livre. Réussissant la gageure de m'intéresser à un sujet qui, à première vue, ne fait pas partie de mes préoccupations : la vie de Marilyn Monroe.

L'écriture de Joyce Carol Oates se délite vite, hélas. Elle devient chaotique, anarchique, et tombe rapidement dans ses travers : le bruit. Parce que bon, d'accord, Joyce Carol Oates réussit à nous faire comprendre que Marilyn était un personnage bien plus complexe que la superficialité que nous en a vendu Hollywood. D'accord. Et du coup elle nous la rend attachante alors que franchement, de vous à moi, Marilyn, moi je m'en tamponne pas mal. Alors j'imagine que l'auteur a rempli une partie de son contrat. Une partie seulement. Parce que c'est foutrement trop long. 1000 pages pour brosser cette vie, c'est forcément trop long, plein de longueurs qui ont eu raison de ma patience. J'ai refermé le bouquin peu après la page 400. En me disant une nouvelle fois que si Joyce Carol Oates avait le bon goût d'être plus brève, elle aurait déjà décroché le Nobel de Littérature. Bon, alors, il reste des nouilles ? 

Joyce Carol Oates - "Blonde", Stock - 26 € 942 pages.