Pour la première fois depuis 2016 et « Brûler à Black Rock » je viens d’interrompre l’écriture d’un roman. Compte tenu de l’investissement déjà produit (un premier jet de 350 pages, une seconde version de 570 000 signes, et l’écriture d’un tiers de la troisième version) il ne s’agit pas d’une décision facile. Pourtant en prenant un peu de recul, je me rends compte que deux ou trois ans en arrière, j’aurais certainement continué et que j’aurais proposé ce livre en auto publication.
Dans ce livre qui reprenait certains codes du polar, je me suis trouvé en échec à cause de mes insuffisances d’auteur. Le polar est un genre très particulier et je n’ai pas trouvé le bon tempo, les bons personnages pour encadrer le personnage principal, les conversations sonnaient faux…
Et plus que tout je ne prenais pas de plaisir après la troisième écriture du livre, malgré l’introduction de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages. Je ne dis pas que je ne le reprendrai pas un jour, alors ce livre est en pause. Certaines carences sont apparues dans mon esprit et si cela ne va pas me faire cesser d’écrire pour autant, je vais certainement me diriger vers des histoires moins codées et plus ouvertes, profitant de la liberté totale de l’auto publication pour essayer de nouvelles approches. J’ai plusieurs idées en tête depuis un moment, mes carnets de notes ne cessent de se remplir depuis des années mais je dois encore creuser certains détails et les personnages de ce qui va sûrement être la prochaine histoire.
les cadavres ne portent pas de costard sauf ceux du placard !
RépondreSupprimer