Mais au petit matin les fleurs avaient été arrachées et l’étang évoquait un océan d’amertume plongé dans l’ombre. Sur le rivage, devant un saule aux branches tortueuses, les fleurs s’étaient recroquevillées, leurs pétales séchées dessinaient à présent les innombrables pattes d’araignées racornies qui commençaient à sortir de leur cocon translucide.
lectures, écritures, avis, combats perdus d'avance et instantanés périmés, morts-nés et autres occlusions de conscience en attendant la suite.
samedi 3 septembre 2022
Journapalm 1118
Mais au petit matin les fleurs avaient été arrachées et l’étang évoquait un océan d’amertume plongé dans l’ombre. Sur le rivage, devant un saule aux branches tortueuses, les fleurs s’étaient recroquevillées, leurs pétales séchées dessinaient à présent les innombrables pattes d’araignées racornies qui commençaient à sortir de leur cocon translucide.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Et souffle le vent dans le saule ...
RépondreSupprimer