mercredi 24 septembre 2025

Journapalm 2228

Chaque lundi matin il monte dans le métro, regarde les gens autour de lui sans les voir, puis il marche sur le trottoir où les rats ont remplacé les pigeons. Assis à son bureau, il s’efforce de trouver un sens et beaucoup de sérieux à ses préoccupations d’adulte. Mais quand l’horloge annonce 17h00, il regarde par la fenêtre les branches des eucalyptus et pense à sa mère qui va venir l’attendre à la sortie de l’école… avant de réaliser que c’est lui, maintenant, qui doit récupérer un enfant devant les grilles. Et il ne peut s’empêcher de trouver ça grotesque.

1 commentaire:

  1. c'est comme chocolat chaud BN / sangria tapas , selon l'âge le cerveau n'oublie pas , sans doute pour ça qu'on inflige à d'autres le même parcours à sens unique histoire de partager l'addition et l'addiction (malé ou béné) à la vie !

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