jeudi 21 mai 2020

Journapalm 285

Assis à l’arrière de la voiture, ses yeux décryptent le paysage de mai. Les bottes de foin fraichement roulées forment des sentinelles éparses dans le vaste champ. Au sol, il aperçoit les oiseaux qui picorent et son père lui dit que d’invisibles rongeurs peuplent également les sillons. L’explication de la présence des buses majestueuses posées sur les bottes de foin, telles des gardes impassibles. Réalisant que plus tard, lui ne pourra jamais se trouver sur une botte de foin, l’enfant se met à pleurer.

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