samedi 9 mai 2020

Journapalm 273

Il disait que sa mission ne serait achevée que lorsqu’on trouverait un livre dans chaque panier des clients à la caisse des supermarchés. Dans un siècle dominé par les obscurantismes et l’allégeance au dieu libéral par des joueurs en bourse aux trompettes de plastique, il pensait que la littérature pourrait sauver la civilisation. Il n’en était pas à sa première utopie. Plus jeune, il avait créé une revue de poésie contemporaine qu’il distribuait à la sortie des stades de football les jours de matches.

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