dimanche 19 juillet 2020

Journapalm 344

Elle lui reproche de ne pas savoir s’amuser, de ne jamais parvenir à se lâcher lorsque les vacances sont là. Le pire, lui dit-elle, c’est qu’il reste allongé sur son transat à lire des heures durant des bouquins assommants. N’en pouvant plus de ces récriminations perpétuelles, il a craqué un vendredi matin, au milieu de « Crime et Châtiment ». En version luxueuse, les angles bien durs du pavé de Dostoïevski lui ont défoncé la tempe sans trembler. Maintenant ce serait les vacances perpétuelles, merci Fédor.

1 commentaire:

  1. Crime et Chatiment (1951) Dostoïevski
    https://www.youtube.com/watch?v=mg7g5i6RqNE

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