vendredi 24 juillet 2020

Journapalm 349

Lorsque le dernier sapin de la dernière forêt de l’île fut abattu, il se retourna et contempla le vaste champ de ruines végétales dans la brume matinale. Puis il baissa la tête et regarda ses mains meurtries, ses paumes cabossées d’ampoules et sa peau abimée. Alors il marcha jusqu’à la cabane où il stockait ses outils et il s’y enferma, seul, le corps tremblant de fatigue et de froid. Et parce que ses mains blessées étaient incapables de tenir un fusil, il choisit une hache pour attendre le grizzly.

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