Les heures passent, le paysage extérieur demeure inamovible. L’odeur arrive la première, la prend aux narines, piquante et cendrée. Puis elle aperçoit les hautes flammes dévorer les pins à proximité de la fenêtre. Des animaux dont elle ignorait la présence ici détalent entre la maison et le feu immense, des créatures fantastiques qu’elle veut saisir sur sa feuille Canson. Jusqu’à ce que le brasier vienne la dévorer.
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