mardi 27 avril 2021

Journapalm 625

En l’espace de quatre ans, la boutique située à l’angle de la rue a changé trois fois de propriétaires. Tous ont fini par renoncer face aux pressions du voisinage, aux menaces adressées par les riverains et parfois même ils ont été pris à parti physiquement par les passants. On ne compte plus le nombre de fois où leur vitrine a été brisée et leur façade polluée de graffitis injurieux. Certains disent même qu’installer un commerce de burqas entre un régiment de parachutistes et un commissariat de police ne relève pas d’une stratégie commerciale très avisée.

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