au fond du couloir
empilé les objets et les ustensiles
avant de devenir un fossile.
Les gens d’ici l’ont regardé faire,
murmurant qu’il devait son grain à sa mère
celle qui jouait les apprentis sorcières,
le nez crochu fiché dans l’ornière,
poudre de perlimpinpin à onze heures,
incantation pour que la bête meure,
femme scandale pendue un soir de novembre.
Il n’y aura aucune vengeance
l’homme ne croit pas en ses chances,
autant filer avec sa vie sous le bras
laisser les souvenirs au bon soin des rats.
La course du rat , rien à gagner , autant suivre son chemin !
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