vendredi 10 janvier 2025

Journapalm 1971

Depuis toujours, Christophe Cuit conjure le sort et se régale de manger cru.
Un jour de printemps où sa fiancée lui propose de découvrir la corrida, il revêt un costume élégant et se parfume les aisselles avec un déodorant de qualité. Il suit sa promise jusqu’au premier rang, juste au-dessus du callejón.
L’entrée du sculptural Bambino, 553 kilogrammes de brute Miura déclenche chez lui une épiphanie. Sautant dans l’arène, il court vers le taureau pour planter ses dents dans ses flancs. Bambino se retourne et le coince entre ses cornes. Christophe Cuit n’a jamais aussi bien porté son nom.

1 commentaire: