Et je ne résiste pas au plaisir de copier/coller ce poème fantastique que l'on peut lire dans le recueil "Il pleut en amour" en VF :
Qu'est-ce que c'est agréable
de pouvoir se lever le matin
tout seul
et de ne pas avoir à dire
aux gens que vous les aimez
quand vous ne les aimez plus.
Brautigan par Dave McKean |
Richard Brautigan fait partie, avec John Fante et Charles Bukowski des auteurs qui m'ont le plus marqué dans mes lectures d'adulte. Ceux pour lesquels j'ai cherché à chaque fois à lire toute l'oeuvre, de façon compulsive, sans méthode, sans ordre, simplement poussé par cette inextinguible envie de m'enivrer de leur monde et de leurs mots.
On n'en a jamais fini avec Brautigan, son oeuvre est bouillonnante, poétique et dingue comme une cavalcade de mustangs sur la neige. Désolé, je ne suis pas Richard, je n'ai pas son talent de la métaphore décalée et romantique.
En attendant de corriger un recueil de chroniques et de textes courts pour lesquels je lui dois beaucoup (j'y reviendrai en temps et en heure), je n'ai pas pu résister au plaisir de glisser un clin d’œil au grand bonhomme dans l'un des chapitres du roman que je suis en train de terminer.
Bref, le troisième jet sera bientôt terminé et ce sera une bonne chose pour moi.
En attendant, pour en apprendre davantage sur Richard Brautigan, voici un site qu'il faut consulter : http://jimharrison.free.fr/RichardBrautigan.htm
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