Alors comme ça, il parait qu'il faut sans cesse se remettre sur l'ouvrage. Le mois de juin s'en va finissant, éreinté et fourbu comme une haridelle moyenâgeuse qui se traîne dans les chemins gorgées de boue. Faut dire que question pluie, cette nouvelle incarnation de juin n'a pas fait honneur à ce mois que les anglais dénomment le "mois sec". Et l'on s'étonne que nos amis d'outre Manche aient lancé en avant première la danse du Brexit...
Voilà bientôt trois semaines que j'ai terminé les corrections de la troisième version du tapuscrit de "Brûler à Black Rock". Il est temps de me replonger d'ici quelques jours dans la relecture attentive de celui-ci afin de réaliser une quatrième version.
C'est quoi la quatrième version ?
Je vais maintenant corriger cette troisième mouture en me concentrant sur la forme. Il ne s'agit pas de s'acheter un style mais bien de corriger les phrases, de choisir de meilleures tournures, de trouver de nouveaux mots. J'y incorporerai (ou pas!) les retours que m'auront fait les béta-lecteurs selon que je les juge pertinents ou au contraire pouvant dénaturer l'histoire que je souhaitais écrire. Bref, il faut peaufiner mais ça peut être long. J'ai prévu trois semaines au total : deux semaines crayons en main sur l'épreuve papier et une semaine pour reporter sur l'ordinateur. Ensuite... Vers le 25 juillet, il sera temps d'envoyer le roman sur une impression de test que je garderai pour moi et qui permettra de faire une ultime relecture avant de proposer le livre à la vente, en format papier et dématérialisé.
Chroniques du temps qui passe
En attendant je continue à taper les chroniques écrites de 2004 à 2014. Dix ans d'écriture quotidienne, ça en fait des textes courts accumulés (des milliers) et d'ailleurs beaucoup resteront à l'état de carnets manuscrits, leur qualité franchement douteuse ne les rendant pas éligibles à une sélection pour le recueil que je souhaite imprimer. Il me reste les années 2013 et 2014 à retranscrire, je terminerai donc en août, le mois de juillet étant entièrement consacré à la correction de "Brûler à Black Rock". Pendant les congés d'août je pourrai sélectionner les meilleurs textes de cette décennie d'écriture, les corriger jusqu'à l'automne et en proposer une impression avant la fin d'année. Mazette, deux bouquins en un semestre, on ne se refuse rien !
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