vendredi 17 avril 2020

Journapalm 251

Il est parti de Genève un mardi matin de juin. Le soleil était encore un peu timide mais on lui avait dit de ne plus penser à la météo. Après une semaine de marche sur le GR5, il ne s’est plus préoccupé du temps qu’il fait ni de celui qui passe. 
Il a marché cinq semaines sans croiser beaucoup d’êtres humains, seul dans les montagnes. Arrivé au-dessus de Menton, il était heureux de voir la mer, mais inquiet à l’idée de retrouver la civilisation, le béton, les voitures, les cris et les bruits. Alors il a fait demi-tour.

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