mercredi 22 avril 2020

L'extrait du... 22 avril

Plus de dix ans après avoir lu plusieurs volumes des Carnets de Louis Calaferte, je me replonge dans ces pépites. Dans cette oeuvre intime, l'auteur voué aux gémonies du génial "Septentrion" livre un journal précis, rigoureux, un peu mélancolique aussi mais toujours passionnant à lire. 

Je lis en ce moment le  volume 5 "Miroir de Janus" qui couvre les années 1980 à 1981. On y lit en pointillés les angoisses et les intérêts d'un auteur injustement méconnu et honteusement délaissé par l'intelligentsia de la littérature française. 
Calaferte ne s'attache pas aux enjeux du quotidien, il vit pour son oeuvre et démontre dans ce journal une sensibilité et un esprit critique, désabusé par une vie dont il sent que la plupart des arcs lumineux lui filent entre les doigts. 
Je vous soumets un extrait de ces Carnets V, à la date du 11 octobre 1980, qui se pare d'un écho particulier en ces temps de procès #Meetoo et autres guerres de suprématies du genre.  

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