samedi 28 novembre 2020

Journapalm 475

Fatigué de jouer l’homme serpillère en semaine, il occupait ses dimanches à marcher sur le sentiers rocailleux d’un Sud andalou plus sec qu’une vieille éponge tombée derrière un meuble. Marchant des heures à la rage du soleil, la peau autour de son cœur se tannait en même temps qu’elle s’opacifiait. Là pour quelques heures, sur les pistes poussiéreuses, il pensait tenir en main son destin avant de rentrer chez lui et de préparer sa maigre sacoche pour le lendemain, les doigts tremblants.

1 commentaire:

  1. est-ce que le voyageur immobile va plus loin ... le poids peut-il rendre plus facile la marche ... le mouvement , le déplacement , la place ont-ils une importance ?

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