mardi 8 novembre 2022

Journapalm 1184

Son visage est blanc, strié comme un meuble ancien. De son crâne chauve jusqu’à la bouche, parcouru de sillons et de plis. Sa barbe grise vire au jaune au coin des lèvres, la faute à trente ans de tabagisme actif. Quand il se tient à côté de moi, je sens son odeur sèche et forte et je l’entends respirer avec ce sifflement caractéristique de ceux qui ne sont pas ressortis indemnes d’une vie passée sous terre. Mais lorsqu’il lève la tête et que ses yeux se plissent en contemplant le ciel ensoleillé, son visage parait serein. Il m’apaise.

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