mardi 15 novembre 2022

Journapalm 1191

Les soirs d’automne, lorsque les silhouettes fantomatiques des arbres effeuillés dansent dans les chaudes lumières vespérales, il repense à cette photo qu’il prit vingt ans plus tôt à Rome. Un cliché du Château Saint-Ange un soir de novembre, écrasé par un ciel rose orangé sur lequel des centaines d’étourneaux forment un nuage compact d’individus sombres qui se découpent sur le mausolée d’Hadrien et le Tibre en contrebas. Quelque part il y a sa silhouette à elle, électrique et lumineuse, mais il n’est plus sûr d’où, comme disparue de la photo en même temps que de sa vie.

1 commentaire:

  1. Lieu d’un miracle – En 590 de notre ère, le pape Grégoire le Grand menait une procession dans l’espoir de chasser la peste qui sévissait depuis des décennies. Au moment où la procession passait devant le château, le pape a vu une image de l’archange Michel rengainant son épée, signifiant ainsi la fin de la peste. Et de fait, juste après cet événement, la peste a diminué. C’est pourquoi le monument s’appelle « Château Saint-Ange » et pourquoi il y a un ange sur le toit.

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