La femme commença par manger les crocus de son petit jardin. Très vite ça ne suffit plus. Alors elle ouvrit le portillon de sa modeste propriété.
Dehors le ciel ressemblait au ciel d’un film en technicolor, les bandeaux d’herbe sur les bas-côtés de la route rappelaient un pays lointain. Les primevères y dessinaient une mosaïque multicolore qui lui rappelait un conte de fée de l’enfance.
Elle se mit à quatre pattes et brouta les primevères jusqu’aux limites du département. Après le panneau, elle aperçut les lauriers roses. Alors, elle continua.
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