La guerre a dessiné une nouvelle géographie sur les collines. Creusé des souterrains clairs dans le cœur sombre des forêts. Les montagnes aspirées dans un mixeur géant, la végétation retournée dans le passé, le relief victime d’une troupe de réducteurs de têtes venus du ciel. Ceux qui ont aggloméré les villes en un amas de béton et de vitres brisées, d’immondices et de chairs humaines concassés, ceux-là, personne ne les a plus revus. Reste le soleil, pâle disque aux contours hésitants, jaune comme un œuf trop cuit dans une poêle que plus personne ne saisira.
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