Parfois le choix d'une lecture est motivée par une raison qui dépasse les critères logiques, artistiques ou affectifs.
En général un bandeau rouge autour d'un bouquin me fait fuir. Et en ce qui concerne "La vallée des dix mille fumées", la mention de son auteur en police XXL sur ce bandeau ne me parlait guère. Je n'avais alors jusqu'ici jamais lu de bouquin de Patrice Pluyette. Je ne partais donc avec aucun a priori à son sujet, ce qui est toujours un bon point avant de démarrer une nouvelle lecture.
C'est un quiproquo qui m'a fait choisir cette lecture. D'habitude je ne me fie pas au quatrième de couverture, qui se révèle trop souvent de la publicité mensongère. Mais l'homme est faible par nature.
Je pensais lire l'aventure de Monsieur Henri, le personnage principal de ce livre qui quitte sa maison pour partir à la découverte du Canada. Je ne sais pas pourquoi j'avais interprété ainsi le résumé du livre. En fait non, c'est faux, j'en ai une petite idée. Cette histoire-là me plaisait car elle faisait écho à un sujet assez proche et que j'ai en tête pour un prochain roman.
Mais de Canada il n'est pas question et ce bouquin n'a rien d'un roman "sur la route". D'un point de vue narratif, il correspond même au genre de roman qui me laisse sur le bord de la route. Parce que les personnages ne sont pas assez incarnés à mon goût et qu'il n'y a pas la tension dramatique qui me parle. La déception vient surtout de ce quiproquo dans lequel l'auteur et même son roman n'ont aucune responsabilité.
Néanmoins il faut souligner ici la richesse lexicale et l'inventivité formelle de ce roman. En plus de constituer un véritable roman d'apprentissage, ce livre palpite de vocabulaire, à tel point qu'il faut garder une encyclopédie à proximité et se lancer dans l'exploration de celle-ci en même temps que le personnage principal se lance dans l'exploration du monde. L'emploi systématique du présent ajoute au côté contemplatif du récit, parfois peut-être un poil trop en apesanteur. Alors même si pour moi cette lecture relève plus de l'exercice de style que du roman tel que je l'apprécie, on ne peut que souligner le travail de l'auteur sur la langue.
C'est un quiproquo qui m'a fait choisir cette lecture. D'habitude je ne me fie pas au quatrième de couverture, qui se révèle trop souvent de la publicité mensongère. Mais l'homme est faible par nature.
Je pensais lire l'aventure de Monsieur Henri, le personnage principal de ce livre qui quitte sa maison pour partir à la découverte du Canada. Je ne sais pas pourquoi j'avais interprété ainsi le résumé du livre. En fait non, c'est faux, j'en ai une petite idée. Cette histoire-là me plaisait car elle faisait écho à un sujet assez proche et que j'ai en tête pour un prochain roman.
Mais de Canada il n'est pas question et ce bouquin n'a rien d'un roman "sur la route". D'un point de vue narratif, il correspond même au genre de roman qui me laisse sur le bord de la route. Parce que les personnages ne sont pas assez incarnés à mon goût et qu'il n'y a pas la tension dramatique qui me parle. La déception vient surtout de ce quiproquo dans lequel l'auteur et même son roman n'ont aucune responsabilité.
Néanmoins il faut souligner ici la richesse lexicale et l'inventivité formelle de ce roman. En plus de constituer un véritable roman d'apprentissage, ce livre palpite de vocabulaire, à tel point qu'il faut garder une encyclopédie à proximité et se lancer dans l'exploration de celle-ci en même temps que le personnage principal se lance dans l'exploration du monde. L'emploi systématique du présent ajoute au côté contemplatif du récit, parfois peut-être un poil trop en apesanteur. Alors même si pour moi cette lecture relève plus de l'exercice de style que du roman tel que je l'apprécie, on ne peut que souligner le travail de l'auteur sur la langue.
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