Entre deux lectures, j'avance à un rythme sénatorial sur l'écriture d'un recueil de nouvelles. Après trois années consécutives consacrées quasi exclusivement à la production de trois romans, j'ai ressenti le besoin de m'accorder une pause dans l'écriture au long cours. Et de me frotter à nouveau à l'exercice de la nouvelle, genre avec lequel je n'avais plus frayé depuis plus de dix ans.
Avant de me remettre au roman en 2015, je me contentais de textes très courts qu'on ne peut pas qualifier de nouvelle, ou alors de micro nouvelle. Il ne s'agit toutefois pas uniquement de sémantique, car le débat se situe ailleurs, dans la façon d'écrire elle-même. Un roman, je m'y consacre entre douze et dix-huit mois. Le temps de pondre un plan plus ou moins serré, de préparer les personnages principaux, d'écrire un premier jet, de réécrire entièrement celui-ci puis de procéder aux multiples relectures et corrections et enfin de le publier. Une micro nouvelle, c'est une histoire qui prend parfois dix minutes à écrire et qui subit très peu de modifications. C'est du sanguin, c'est du brut et forcément, ça n'a pas l'aspect travaillé du roman. J'ai du écrire plus de 1500 micro nouvelles au cours des dix dernières années. La plupart resteront dans les tiroirs, mais certaines sont lisibles dans un recueil que j'ai auto-publié en 2012.
La nouvelle ne constitue pas un genre très prisé en France, où elle est considérée comme un genre mineur réservé aux auteurs débutants souhaitant exercer leur plume avant de se lancer dans le roman. Chez les anglo-saxons, les choses ne sont pas aussi réductrices et énormément d'écrivains réputés, de romanciers établis, s'illustrent régulièrement dans l'art de la nouvelle, alternant le long et le court avec un plaisir égal.
Plus modestement, après trois années à enchainer trois romans, j'avais besoin de faire une pause en me consacrant à des textes courts mais qui ne relèvent pas de la micro nouvelle. Il s'agit d'intrigues qui m'occupent plusieurs jours, parfois plusieurs semaines mais que je ne me voyais pas développer au-delà de vingt, cinquante ou quatre-vingt pages, et qui dès lors restent confinées à un récit court. Quatre nouvelles sont déjà écrites, corrigées et prêtes à être publiées. Je vais en écrire trois autres dans les semaines à venir. Ce qui fournira la matière d'un recueil de sept textes qui sera publié avant l'été 2019.
Plus modestement, après trois années à enchainer trois romans, j'avais besoin de faire une pause en me consacrant à des textes courts mais qui ne relèvent pas de la micro nouvelle. Il s'agit d'intrigues qui m'occupent plusieurs jours, parfois plusieurs semaines mais que je ne me voyais pas développer au-delà de vingt, cinquante ou quatre-vingt pages, et qui dès lors restent confinées à un récit court. Quatre nouvelles sont déjà écrites, corrigées et prêtes à être publiées. Je vais en écrire trois autres dans les semaines à venir. Ce qui fournira la matière d'un recueil de sept textes qui sera publié avant l'été 2019.
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