Allongé sur le flanc au milieu de la route, le vieux chien a décidé d’en finir. Les douleurs incessantes, les paralysies, les journées qui n’en finissent plus… Il ne tolère plus son quotidien.
Il s’est couché sur le côté droit de la voie communale qui monte jusqu’au sommet du col. Et il attend dans le froid de novembre, ses yeux fatigués ouverts distinguent le goudron tout proche, et plus loin, quelques arbres en dégradés de gris.
Même la mort est longue à venir. Surtout sur une route désaffectée.
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