mardi 29 octobre 2019

Journapalm 080

Il a baladé un regard autour de lui comme un dictateur promène son chien. Il les a tous dévisagés un à un, d’un bout à l’autre de leur abri sous l’autopont. 
« Je ne bougerai d’ici que lorsqu’il pleuvra du pinard ! »
Alors ils ont rassemblé leurs affaires en maugréant et ils ont levé le camp en le laissant seul dans un sillage de détritus. Juste comme il se mettait à pleuvoir. 
Le lendemain, deux d’entre eux sont revenus prendre des nouvelles. Et à sa place, il n’y avait plus que des cartons déchirés baignant dans du vin.  

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