mercredi 31 août 2016

Chouette les ebooks?

Un (déjà) vieux débat ? 
Il paraît que c'est tendance de lire des ebooks. Et que si on n'en lit pas et qu'on préfère le vieux papier qui pue alors on n'est qu'un has been. Parce qu'au contraire, les geeks... c'est bien !  
Dans ce débat stérile, je ne prendrai pas position. J'ai mes préférences (je ne pousserai pas le bouchon à parler de convictions) et je continue d'acheter du papier et de toucher les mots pour de bon. Mais comme dirait le boucher de ma belle-sœur : "il faut savoir vivre avec son temps". Reconnaissons tout de même qu'un fichier informatique ça prend nettement moins de place qu'un livre physique. C'est vrai. Mais il est vrai aussi qu'une maison ou un appartement sans bibliothèques qui débordent de livres, je ne trouve pas ça très naturel. Ou plutôt que ça me procure une désagréable sensation de vide, de manque.

La guerre du prix 
Un argument pourtant m'a fait franchir le pas récemment pour proposer mes livres au format électronique; l'argument du prix. L'auto édition a ses avantages : l'auteur est absolument libre de tout. Mais elle a ses inconvénients (j'y reviendrai)  surtout celui de ne peut pas pouvoir proposer un objet physique de qualité à un prix très bas (en gros c'est l'un ou l'autre). J'estime pourtant que les lecteurs qui font le choix de me soutenir, moi un auteur non professionnel en se procurant mes bouquins, mériteraient de pouvoir me lire sans débourser trop. Alors le ebook presque dix fois moins cher que le papier, ça me parle et surtout c'est possible. Alors d'accord ce n'est pas comme ça que je vais racheter La Maison du Whisky mais bon, restons à notre place... Celle d'un auteur indépendant et amateur et qui souhaite le rester (pour ce dernier point, c'est moins sûr... je commence à me dire qu'avant de casser ma pipe, et pour ne pas avoir de regrets, il faudrait que j'envoie un texte à un éditeur un jour...)

Publier un ebook pour les non-geeks
Bref, voilà donc que je me suis lancé dans l'expérience de la publication d'ebook. L'occasion de la sortie de "Brûler à Black Rock" était trop belle pour ne pas en profiter. Et c'est là que les ennuis commencent. J'ai découvert en effet qu'il y avait une multitude de plateformes (amazon, fnac, itunes) qui ont chacune leurs formats propriétaires, leurs contraintes et leurs intérêts... 
Mon imprimeur physique actuel (c'est à dire LULU) propose de convertir son fichier WORD en format EPUB et pouvoir ainsi être lu sur tablette et téléphone de façon assez simple. Encore faut-il formater le texte comme il faut, supprimer les numéros de pages, insérer les styles adéquats... J'ai donc commencé par celui-là. Une bonne journée à me battre avec le document WORD et avec l'interface graphique de création du site et c'était bon. Je ne vous cacherai pas que je préfère passer ce temps à écrire mais pouvoir proposer un ebook à un prix cohérent me semble important. 
Alors j'ai continué de retour de congés avec Amazon et son Kindle. Là ça se corse car il faut en plus passer par la déclaration de taxes éventuelles à payer à l'état américain (il faut surtout vérifier qu'on ne fait pas entuber dans les grandes largeurs), choisir le pourcentage de ses royalties indexé sur tout un nombre de critères dont le nombre de téléchargements et le volume du livre électronique... Pas bêtes les ricains, ils se débrouillent pour rafler la mise sur tous les tableaux. Bon, comme je n'ai pas prévu de gagner beaucoup d'argent avec l'auto-édition, j'ai choisi le système le moins avantageux financièrement (35% du prix du ebook dans ma poche contre 70%) mais surtout le moins contraignant. Bref ça va plutôt assez vite, d'ici quarante-huit heures, le bouquin sera disponible sur le site d'Amazon. 
Je vais maintenant profiter de ce répit pour m'attaquer à la plateforme de la Fnac pour rendre disponible mon dernier livre sur Kobo. Ensuite il sera temps de se remettre au travail pour un projet de nouveau roman sur lequel je travaille déjà (et il était temps!). Avec le temps je ne désespère pas de pouvoir proposer des livres toujours de meilleure qualité et moins chers.

2 commentaires:

  1. Avis personnel, j'ai les deux la version papier et ebook,
    c'est sympa le papier, mais j'avoue que l'édition est un peu tassée, la fonte assez petite et pas de celle que je préfère (un peu trop fine à mon gout). Choix de l'auteur ou contrainte de la plateforme, je ne sais pas mais ce n'est pas la première fois que je remarque cela sur des autoprod'. Je lis tout de même sur cette version le soir. l'ebook sur le kindle pendant la journée, est pour moi trés réussi, j'ai en // deux trois autres bouquins commencé et pas de différence avec les grosses productions (ah si manque qq illustrations, t'as pas un pote qui dessine ? ). En tout cas pour l'instant je les aime bien Roxane et Maxime. Et je te retrouve bien dans le contenu et leurs petites réflexions in petto.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton retour Mathieu. Pour l'édition papier c'est vrai que c'est un peu tassé mais ça la contrepartie de vouloir proposer un livre pas trop épais. Il faudrait que je vois pour utiliser une autre fonte plus agréable. En tous cas merci pour tes commentaires !

      Supprimer