C'est donc parti.
Je me suis lancé une nouvelle fois dans la grande aventure de l'écriture au long cours. Commencer un nouveau roman, c'est toujours impressionnant et on a chaque fois l'impression qu'on n'y arrivera tout simplement pas. On a beau avoir pris des notes pendant des mois auparavant, avoir passé des semaines à préparer le sujet, dressé des plans, rédigé des fiches de personnages, préparé un découpage de l'histoire... au moment de prendre le stylo et de commencer à écrire le premier jet, on se sent fébrile. Il parait que ça fait ça à tous les auteurs, même les bons qui ont de la bouteille. Et j'avoue que cette frousse, cette tension permanente est très plaisante à vivre. Pour tout dire, on se sent frémir d'une étincelle qui fait se sentir vivant et il s'agit là d'une sensation franchement irremplaçable.
Ce projet, baptisé temporairement Parenthèses, est donc officiellement lancé depuis le 4 janvier et le démarrage du premier jet. Le premier chapitre est terminé depuis le 8 janvier, je me suis lancé dans le deuxième chapitre ce matin à 4h30. Et comme j'en ai pris l'habitude, ce premier jet qui sera destiné à la poubelle (façon de parler) sera écrit entièrement à la main. Je vais suivre le plan prévu en vingt-deux chapitres et voir où cela me mène, sans me limiter en taille ou en modifications imprévues, c'est le principe du premier jet. Et tout ce qui en fait le charme. Trouver des voix, se laisser surprendre par des personnages aux réactions nouvelles et poser les fondations du deuxième jet qui suivra au printemps.
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