En parallèle de son imposant travail de carnets autobiographiques édités chez Verdier, Pierre Bergounioux publie régulièrement de petits livres hautement recommandables.
Dans "Lundi" publié en 2019 chez Galilée, Bergounioux convoque les souvenirs d'enfance liés à cette journée particulière du lundi. Ce jour mal aimé qui marque la fin du week-end et le retour à l'école, au travail. Puisant dans la force tellurique de sa Corrèze natale et primordiale, Bergounioux se rappelle de ces lundis dont il ne comprenait pas le sens, le rôle, de ces lundis consacrés aux révisions d'algèbre.
Court récit de moins de 60 pages, "Lundi" est une réflexion personnelle et intime qui offre à la littérature son champ le plus nécessaire : celui de se soustraire au monde pour mieux le comprendre. Ou du moins, de se mettre en situation de. Car finalement, à quoi bon le lundi ?
Extrait :
« La physionomie du premier jour de la semaine intensifiait ou laissait à nu la nature profonde de l’endroit, l’exiguïté d’une sous-préfecture lointaine, dans une région rurale déshéritée »
« Dans mon souvenir et, peut-être, dans la réalité, (les lundis) ont la teinte mauve, funèbre des matins d’octobre puis atone, blanchâtre de la mi-journée. »
Dans "Lundi" publié en 2019 chez Galilée, Bergounioux convoque les souvenirs d'enfance liés à cette journée particulière du lundi. Ce jour mal aimé qui marque la fin du week-end et le retour à l'école, au travail. Puisant dans la force tellurique de sa Corrèze natale et primordiale, Bergounioux se rappelle de ces lundis dont il ne comprenait pas le sens, le rôle, de ces lundis consacrés aux révisions d'algèbre.
Court récit de moins de 60 pages, "Lundi" est une réflexion personnelle et intime qui offre à la littérature son champ le plus nécessaire : celui de se soustraire au monde pour mieux le comprendre. Ou du moins, de se mettre en situation de. Car finalement, à quoi bon le lundi ?
Extrait :
« La physionomie du premier jour de la semaine intensifiait ou laissait à nu la nature profonde de l’endroit, l’exiguïté d’une sous-préfecture lointaine, dans une région rurale déshéritée »
« Dans mon souvenir et, peut-être, dans la réalité, (les lundis) ont la teinte mauve, funèbre des matins d’octobre puis atone, blanchâtre de la mi-journée. »
(Galilée, 56 pages/11€)
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