mercredi 11 mars 2020

Journapalm 214

Ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’il s’agit d’une ville fantôme. Après l’explosion de la centrale, les gens l'ont quittée à cause des taux records de contamination. Aucun animal n’a mis bas dans les mois qui ont suivi et les premiers nés souffrent de plusieurs difformités. 
Le soir pourtant le casino reste ouvert et les victimes brûlées par les radiations se retrouvent autour d’un verre de napalm. Certains croquent un acide pour oublier. Alors on met de la musique et on danse sans conviction sur une piste radioactive pour faire comme si de rien n’était.

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