dimanche 15 mars 2020

Journapalm 218

En ouvrant le store de ma cuisine, j’aperçois un chat avancer doucement dans les hautes herbes. Ses mouvement sont lents et discrets, typiques de la traque qu’il porte dans les gènes depuis des lustres. 
On dirait bien qu’il est totalement insensible aux confinements humains et aux épidémies qui en sont la cause. 
Dans sa faune locale, ce félin n’affronte pas de parking bondé par des survivalistes au bord de la crise de nerfs. Cette nuit pourtant je parie qu’il faisait moins le malin, planqué sous ma voiture, craignant les patrouilles de chauve-souris.

1 commentaire:

  1. ce matin vivant seul j'ai refait mon stock dont viande pour quelques jours l'envie m'a pris de mitrailler certains pour être à l'aise et protégé , même en temps normal et en bonne santé à part dans les téléphériques , je n'ai jamais apprécié qu'on empiète sur mon espace vital qu'on me colle comme chewing-gum à semelle ! Mais c'est vrai que je ne casse rien comme chantait Sardou !

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