jeudi 12 mars 2020

Journapalm 215

Quittant le musée des Offices sous le choc des œuvres de Boticelli, de Vinci et de Michel-Ange, la touriste coréenne pénètre dans l’église Saint-Ambroise de Florence. Là, dans la confusion et la méditation, elle écoute la pluie. Cette pluie florentine lui parait plus belle et plus ample que n’importe quelle autre ailleurs dans le monde. Soudain elle comprend qu’elle vient de trouver sa voie. 
Elle rédige un mail d’adieu sur son smartphone à l’attention de ses parents puis jette l’appareil dans la vasque d’eau bénite. Elle ne reviendra pas à Séoul. Désormais elle sera religieuse à Florence.

1 commentaire:

  1. toujours mieux que prostituée à Bombay ou Concubine à Abou Dabi ...quoique !Si c'est volontaire .....et réversible !

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