Journapalm 1816
Assis derrière le bureau, là où le vieux autrefois créait, il pense aux odeurs et aux couleurs des papiers incinérés dans la poubelle métallique encore déformée des stigmates des minuscules incendies et déformée par les vestiges d’une existence consumée.
Il reste assis à son tour, il essaye de se trouver du courage, de s’inventer une signature, il exécute des gestes amples du poignet sur la feuille à petits carreaux pour s’inventer quelque chose à lui et qu’il ne doive pas tout à fait au vieux qui a tiré sa révérence.
Au temps des corbeilles plastiques et des composteurs de tout , entre admiration et jalousie ça me fait penser à Clint Eastwood ..."le vieux qui ne laisse pas entrer le vieil esprit, le critique, l’hostile, le jaloux, celui qui fait remonter du passé les plaintes, les angoisses, les vagues de douleur, les traumatismes ressassés.".
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