Certes, j'aurais pu continuer à corriger, à raturer, à réécrire. Mais il arrive toujours un moment où il faut décider que cette histoire dans laquelle tu es embarqué depuis un moment déjà doit se terminer. Décider que c'est la meilleure version qu'il soit possible de sortir de soi et que six mois de réécriture supplémentaires n'apporteront pas plus de points positifs que de points négatifs. Décider qu'il est temps de passer à un autre projet, à quelque chose de différent et de nouveau.
Deux ans après avoir eu l'idée de départ, un an et demi après avoir commencé à écrire la première version, le projet qui longtemps se nomma épicéa est arrivé à son terme.
Le titre ? Résine de l'exil.
Un résumé ? Non, ou alors celui-là : un homme de 23 ans qui revient chez lui après un long exil. Mais ce pourrait tout aussi bien être quelque chose comme : grandeur et décadence d'une ville perdue, les conséquences d'une éducation en marge, de la destinée des pensionnats et de la criée aux poissons... Faudra vous contenter de ça.
Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, il y a les premières pages en extrait ici. Et pour celles et ceux qui veulent aller encore plus loin (courage pauvres fous), il y a le lien direct ici.
Possiblement il y aura un tome deux. Il y a la place pour et les idées pour, le temps de changer d'horizon avec l'écriture de quelques nouvelles avant de me replonger dans un nouveau voyage au long cours.
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