Allez savoir pourquoi, en ce moment, je n'accroche pas au format de la nouvelle. Je suis passé à côté de "L'homme qui apprenait lentement" de Pynchon, j'ai moyennement apprécié "Goodbye Columbus" de Roth. Je ne m'explique pas ce constat. Je suppose que c'est simplement un concours de circonstances car en d'autres lieux, en d'autres temps, j'ai été client des recueils de nouvelles.
Jim Harrison s'est fait connaître en France avec un recueil de nouvelles adapté plus tard au cinéma, "Légendes d'automne" écrit en 1979. Ensuite, il n'a plus cessé d'écrire ce genre de récits en les intercalant entre deux romans et allant jusqu'à produire sept autres recueils de nouvelles entre 1990 et 2014.
"Julip" a été publié aux USA en 1994 et l'année suivante en France dans une traduction de Brice Matthieussent, le traducteur attitré de Big Jim dans l'hexagone depuis 1991. Il s'agit d'un recueil de 3 nouvelles : "Julip" qui a donné son titre au recueil, suivi de "Chien Brun" et "Le dolorosa beige".
"Julip" est sans conteste la nouvelle du recueil que j'ai préféré. Les aventures de cette jeune femme délurée pleine de vie, de fesses, de joie et d'absolu comme on imagine que l'auteur aimait les femmes. Son aventure un peu paumée avec deux hommes mûrs m'a rappelé le décor de "Un bon jour pour mourir" du même auteur lu récemment mais en plus réussi.
"Chien Brun" réutilise un héros récurrent de l'univers de Harrison et ravira les nombreux amateurs du personnage. Un (anti) héros réussi même si ce n'est pas ce que je préfère de l'auteur.
J'avoue que j'ai lu en diagonale "Le dolorosa beige" car je n'ai jamais réussi à entrer dans cette histoire de dépression de professeur d'université.
Enfin notons l'immonde couverture de cette édition 10/18 qui date certes de vingt ans mais qui n'en demeure pas moins absolument dégueulasse.
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