jeudi 21 février 2019

Lecture : Douglas Kennedy - La poursuite du bonheur

Parfois il est salutaire de lire certains livres. Pas les très bons, non, car c'est une évidence. Je parle ici des autres, les pas bons, je ne vais pas dire mauvais car on ne peut pas non plus dire de "La poursuite du bonheur" que c'est un livre raté. Il n'y a qu'à se promener sur le web pour trouver un nombre pharaonique de critiques positives et enthousiastes de lecteurs de ce bouquin de Douglas Kennedy. 
En revanche, je n'écrirai pas de critique positive. Ni même de critique, car je suis très mauvais critique, et au fond je m'en fous, car l'essentiel reste de lire. 

J'éprouve toujours du mal à laisser tomber une lecture. Je veux dire, d'accord je m'accroche c'est évident, mais je peux m'accrocher longtemps et il en faut pas mal pour me décourager. Mais là, quand au bout de 90 pages sur près de 700 je me répète pour la quinzième fois un truc du genre "oh merde, qu'est ce que c'est chiant ce bouquin!" c'est qu'il y a un problème. Parce qu'en plus de cela, ce livre n'est pas seulement chiant. Les situations sont d'une banalité confondante, les dialogues sont écrits à la truelle, trop nombreux et le lecteur est tellement tenu par la main de l'auteur que ses phalanges virent au blanc livide. Alors même si je n'aime pas faire ça, je vais arrêter les frais. 
Non, vraiment Douglas, là t'as déconné. Pour une première rencontre, tu m'as fait manger un étouffe chrétien de bas niveau. Oui d'accord je sais, y'avait peut être erreur de casting dès le début; après tout, les histoires d'amour et moi ça fait deux. Mais je m'étais dit qu'à 1 euro le livre je ne risquais rien d'essayer. Ben si, j'ai risqué. Et j'ai perdu. Alors je vais laisser ta Kate et son divorce, sa tante et son fils adoré et surtout ses aventures malheureuses avec Jack Malone comme je les ai trouvés, ou presque. Quatre vingt-dix pages, on pourra pas dire que j'aurais abusé. Toi en revanche, si. Alors salut, et sans rancune.

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