À l’intérieur de la gare, il y a des courants d’air. L’humidité dessine des parenthèses de buée sur les portes vitrées. La vieille dame assise seule sur un banc près du quai attend le 8h24 pour Perpignan.
Étonnée de ne voir personne, elle cherche un panneau d’affichage mais tous sont en panne.
Elle a un peu froid, resserre ses mains gantées de dentelle sur son sac à main. Dans une heure elle quittera la gare, se souvenant soudain qu’elle est désaffectée. Et que son fils est mort depuis vingt-cinq ans.
Elle a un peu froid, resserre ses mains gantées de dentelle sur son sac à main. Dans une heure elle quittera la gare, se souvenant soudain qu’elle est désaffectée. Et que son fils est mort depuis vingt-cinq ans.
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