mercredi 25 septembre 2019

Journapalm 048

Depuis l’enfance il voue une admiration sans borne à cette portion de route sillonnée de platanes qui longe, quelques centaines de mètres durant, le canal du midi. Il y a des souvenirs lumineux qui crépitent dans sa tête comme un sachet de bonbons qui piquent la langue et dans lequel il pioche dès qu’il se sent chanceler. Il a photographié son lieu refuge puis l’a fait développer sur une affiche de cinéma vierge. Alors tous les soirs, dans son maigre T2 qui donne sur le boulevard périphérique, il s’assieds par terre et contemple cette route.

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