Il n’avait pas que des habitudes de vieil homme. D’aussi longtemps que je me souvienne de lui, il fumait toujours deux cigarettes avec son café et utilisait exclusivement des allumettes qu’il gardait dans la poche droite du vêtement qu’il portait. Et lorsqu’il estimait qu’il était temps de prendre congé, il mettait son chapeau, un feutre gris de marque Stetson.
Ce soir-là, c’était à mon tour de le veiller. Soudain sa main amaigrie et parcheminée m’a saisi le poignet. Ses yeux bleus ont sondé les miens. « Passe-moi mon chapeau ». Il est mort dans l’heure qui a suivi.
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