Cette semaine, je vais avoir le temps de penser à mes prochains écrits, loin de toute préoccupation matérielle. De façon pragmatique, et pour tout dire, j'ai quelques décisions à prendre sur un point névralgique de l'intrigue de "MANX" et il va falloir choisir car l'écriture va bientôt démarrer.
Ce samedi donc, vers 10h du matin, l'ivresse des grands fonds sur goudron va me rattraper du côté de Millau. Une nouvelle édition de la mythique épreuve des 100 km va avoir lieu. Et pour la cinquième fois après 2010, 2011, 2012 et 2015, je vais m'aligner au départ.
Ce samedi donc, vers 10h du matin, l'ivresse des grands fonds sur goudron va me rattraper du côté de Millau. Une nouvelle édition de la mythique épreuve des 100 km va avoir lieu. Et pour la cinquième fois après 2010, 2011, 2012 et 2015, je vais m'aligner au départ.
Cette année j'irai à Millau dans le même état d'esprit qu'en 2015, sans aucune velléité chronométrique et loin de toute préoccupation de performance. Après avoir peu à peu - et presque malgré moi - recherché une certaine performance entre 2010 et 2014, avoir retrouvé le chemin de l'écriture depuis deux ans me permet une approche plus décontractée de la course à pied en compétition, hédoniste. La discipline de l'ultra endurance se prête particulièrement à la contemplation et au zen, deux qualités que l'âge aidant, je me plais à essayer de cultiver. Cette année, comme en 2015, le but de cette quête de l'inutile sera d'aller au bout de l'aventure sans casse. A l'inverse de l'an dernier, j'aurais en revanche un suiveur vélo, ce qui rend tout de suite les choses plus faciles. Je compte bien profiter de ces heures à fouler le goudron aveyronnais pour me souvenir du passé et surtout pour envisager le futur, dans une conjonction des temps que ce genre de course de la patience sait transcender comme nulle autre.
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