Cet article fait partie de la série "MANX: Journal de bord" qui se propose de suivre de façon hebdomadaire l'écriture de mon nouveau roman depuis les premières prises de notes jusqu'à l'impression du livre dans... plusieurs mois :) Article précédent : Journal de bord (7)
Phase 4 - Le premier jet (semaines 4 et 5)
Voilà deux semaines que je n'avais pas pris le temps de me retourner sur l'écriture du premier jet de ce nouveau roman. Il faut dire qu'un rythme plutôt soutenu du côté du travail alimentaire a mobilisé mon temps et mon énergie. Difficile durant cette quinzaine d'avancer de façon sereine sur le manuscrit même si j'ai réussi à produire du contenu tous les jours.
J'ai été notamment incapable d'assurer ce rythme initial de 25 feuillets hebdomadaires (équivalent de 50 pages format poche), arrivant péniblement à écrire 34 feuillets sur ces 2 semaines. On pourrait penser qu'il s'agit de calculs d'épicier alors que l'on cause d'écriture de fiction et que ce sont deux aspects bien différents... Certes. Mais encore une fois l'objectif du premier jet est de débiter. Or le débit a pas mal ralenti ces derniers temps et il va falloir donner un coup de collier pour reprendre un rythme plus soutenu. Mon objectif était de finir ce premier jet rapidement, c'est à dire mi-décembre. Néanmoins j'ai coupé quelques chapitres inutiles prévus sur le plan initial qui devront me permettre de terminer début décembre. En effet, 21 des 26 chapitres prévus ont été écrits durant ces 5 semaines. Il me reste donc 5 chapitres ce qui devrait me prendre une dizaine de jours ou plutôt quinze en comptant un weekend en famille pour le 11 novembre où je ne pourrais pas écrire beaucoup. Ce n'est toutefois pas grave, il semble maintenant plus ou moins acquis que je pourrais boucler ce premier jet en huit semaines.
Si l'on parle d'éléments plus précis maintenant, l'histoire prend forme et le gros de ce que je voulais raconter est là. Bon, il y a des incohérences, forcément, mais on s'y intéressera plus tard, après la deuxième version dont l'écriture débutera pour la nouvelle année. Je continue à noter dans la marge du manuscrit quelques remarques en cours d'écriture aux endroits que j'identifie déjà comme devant être retravaillés ou modifiés. Et sur mon carnet à part lorsque ce sont des idées générales qu'il faudra - ou non - incorporer à la deuxième version. J'ai notamment identifié un véritable problème sur l'un des deux personnages principaux de ce récit. Et il va falloir trouver des solutions pour le rendre plus attachant. Bref, le travail du tamis se poursuit, on continue encore à balancer de grandes pelletées de sable sans se préoccuper du reste, et on verra ensuite. Cette écriture décomplexée et imparfaite présente l'avantage de noircir du papier (littéralement) et écrire à la main reste un moment vraiment jouissif que les interfaces les plus agréables des ordinateurs les plus évolués n'ont toujours pas supplanté.
J'ai été notamment incapable d'assurer ce rythme initial de 25 feuillets hebdomadaires (équivalent de 50 pages format poche), arrivant péniblement à écrire 34 feuillets sur ces 2 semaines. On pourrait penser qu'il s'agit de calculs d'épicier alors que l'on cause d'écriture de fiction et que ce sont deux aspects bien différents... Certes. Mais encore une fois l'objectif du premier jet est de débiter. Or le débit a pas mal ralenti ces derniers temps et il va falloir donner un coup de collier pour reprendre un rythme plus soutenu. Mon objectif était de finir ce premier jet rapidement, c'est à dire mi-décembre. Néanmoins j'ai coupé quelques chapitres inutiles prévus sur le plan initial qui devront me permettre de terminer début décembre. En effet, 21 des 26 chapitres prévus ont été écrits durant ces 5 semaines. Il me reste donc 5 chapitres ce qui devrait me prendre une dizaine de jours ou plutôt quinze en comptant un weekend en famille pour le 11 novembre où je ne pourrais pas écrire beaucoup. Ce n'est toutefois pas grave, il semble maintenant plus ou moins acquis que je pourrais boucler ce premier jet en huit semaines.
Si l'on parle d'éléments plus précis maintenant, l'histoire prend forme et le gros de ce que je voulais raconter est là. Bon, il y a des incohérences, forcément, mais on s'y intéressera plus tard, après la deuxième version dont l'écriture débutera pour la nouvelle année. Je continue à noter dans la marge du manuscrit quelques remarques en cours d'écriture aux endroits que j'identifie déjà comme devant être retravaillés ou modifiés. Et sur mon carnet à part lorsque ce sont des idées générales qu'il faudra - ou non - incorporer à la deuxième version. J'ai notamment identifié un véritable problème sur l'un des deux personnages principaux de ce récit. Et il va falloir trouver des solutions pour le rendre plus attachant. Bref, le travail du tamis se poursuit, on continue encore à balancer de grandes pelletées de sable sans se préoccuper du reste, et on verra ensuite. Cette écriture décomplexée et imparfaite présente l'avantage de noircir du papier (littéralement) et écrire à la main reste un moment vraiment jouissif que les interfaces les plus agréables des ordinateurs les plus évolués n'ont toujours pas supplanté.
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