Cet
article fait partie de la série "MANX: Journal de bord" qui se propose
de suivre de façon hebdomadaire l'écriture de mon nouveau roman
depuis les premières prises de notes jusqu'à l'impression du livre
dans... plusieurs mois :) Article précédent : Journal de bord (4)
Phase 4 - Le premier jet (semaine 1)
Cette fois c'est bel et bien parti. Le lundi 3 octobre vers 4h15 du matin je me suis donc lancé dans le premier jet du projet "MANX".
Mais le premier jet, c'est quoi au juste ? C'est un brouillon très imparfait, très éloigné de ce que sera le roman une fois terminé. Le but là, c'est d'écrire vite une histoire et de se confronter à tous les problèmes auxquels on n'a pas pensé pendant la phase précédente de conception.
La difficulté consiste à avancer sans se poser de questions métaphysiques. Le but du premier jet c'est d'aller au bout. Et on verra ensuite ce qui foire, ce qui cloche. On aura le temps de tout reprendre après. Mais il faut aller au bout de l'intention qui nous anime au moment de prendre la plume. Donc, on écrit sans se retourner. Il est important, là, de dépoter.
Je me base sur le synopsis mais en m'en écartant plus ou moins selon l'envie. Je ne m'interdis aucune nouveauté, y compris la création d'un nouveau personnage ou la suppression d'une scène, bref... no limits !
Ce qu'il va résulter du premier jet, c'est une histoire bancale, avec des points de vue narratifs mal définis, des changements dans les perspectives de l'histoire, des fils d'intrigues décousues ou qui s'effacent... Sans même parler du style maladroit et foireux, des expressions mal fichues, des tournures tordues... Encore une fois, il faut réussir à passer au-dessus de cela pendant l'écriture du premier jet. Cette imperfection criante est constitutive même de l'exercice.
Cette semaine j'ai pu écrire cinq scènes soit 26 pages A4 recto verso ce qui représente environ 50 pages d'un roman de poche (1500 signes par page). Ce n'est pas énorme sachant que 80% de ce premier jet va être à jeter et que les 20% devront été réécrits. Qu'importe, c'est une étape extrêmement importante pour se familiariser avec mes personnages. Je les expérimente, j'alterne les points de vue narratifs, je me glisse tour à tour dans la tête de chacun pour les mettre en scène et les faire parler. Je dois les sentir, leur trouver une voix et ensuite, je pourrais les maîtriser pour me lancer dans une version 1. Mais ça c'est encore loin; j'ai prévu de passer 2 mois sur ce premier jet si tout va bien, un peu plus si des imprévus viennent mettre le souk. Bref, l'objectif est d'avoir terminé au 15 décembre.
Ce qu'il va résulter du premier jet, c'est une histoire bancale, avec des points de vue narratifs mal définis, des changements dans les perspectives de l'histoire, des fils d'intrigues décousues ou qui s'effacent... Sans même parler du style maladroit et foireux, des expressions mal fichues, des tournures tordues... Encore une fois, il faut réussir à passer au-dessus de cela pendant l'écriture du premier jet. Cette imperfection criante est constitutive même de l'exercice.
Cette semaine j'ai pu écrire cinq scènes soit 26 pages A4 recto verso ce qui représente environ 50 pages d'un roman de poche (1500 signes par page). Ce n'est pas énorme sachant que 80% de ce premier jet va être à jeter et que les 20% devront été réécrits. Qu'importe, c'est une étape extrêmement importante pour se familiariser avec mes personnages. Je les expérimente, j'alterne les points de vue narratifs, je me glisse tour à tour dans la tête de chacun pour les mettre en scène et les faire parler. Je dois les sentir, leur trouver une voix et ensuite, je pourrais les maîtriser pour me lancer dans une version 1. Mais ça c'est encore loin; j'ai prévu de passer 2 mois sur ce premier jet si tout va bien, un peu plus si des imprévus viennent mettre le souk. Bref, l'objectif est d'avoir terminé au 15 décembre.
A suivre...
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