Cet article fait partie de la série "MANX: Journal de bord" qui se propose de suivre de façon hebdomadaire l'écriture de mon nouveau roman depuis les premières prises de notes jusqu'à l'impression du livre dans... plusieurs mois :) Article précédent : Journal de bord (6)
Phase 4 - Le premier jet (semaine 3)
Où l'écriture prouve une fois de plus son caractère difficilement apprivoisable, quand elle se montre rétive et une école de la résistance. Cette semaine a été amputée d'une journée pour cause d'obligations familiales. Il s'agit de ma première journée blanche depuis le début de l'écriture du premier jet le 3 octobre et je l'ai plutôt mal vécu. Mais qu'importe !
J'ai néanmoins pris ma vitesse de croisière qui s'établit à une moyenne de 5 feuillets recto verso par jour ce qui donne pour une semaine environ 50 pages d'un livre de poche. Après cette vingtaine de jours, me voilà donc avec un manuscrit d'un peu plus de 150 pages mais à peine le tiers de l'histoire écrite. J'essaye d'appliquer ce que j'ai lu chez plusieurs écrivains renommés (certains étant même passés du côté des immortels!) consistant à écrire rapidement un gros premier jet pour ensuite écrire lentement un roman court. Voilà, mon plan de bataille est éventé. Jusqu'à la fin de l'année 2016, rush total et écriture frénétique sans se soucier de rien ou presque (en suivant vaguement le fil conducteur de mon plan, tout de même...). Et ensuite on arrêtera les compteurs et on reprendra tout à zéro pour écrire doucement et essayer de faire quelque chose d'acceptable.
Aussi, cette semaine, il m'est arrivé plusieurs fois après une séance de cinq pages de me rendre compte que 90% de ce que je venais d'écrire ne me serait d'aucune utilité pour le futur roman définitif. Mais qu'importe, les 10% qui restent valent le coup de ce gâchis d'encre. C'est la première fois que je m'essaye à cette méthode, on verra bien ce que ça donnera à la fin. Je veux arriver à être précis et concis sans sacrifier à une certaine esthétique efficace. En un mot, le roman final devra être bref... la quadrature du cercle, ce qui est le plus difficile à atteindre en écriture. Mais c'est encore trop tôt pour penser à tout cela, après trois semaines d'écriture d'un premier jet touffu à souhait, il est encore tant de planter les graines et d'arroser, la machette ce sera pour 2017.
J'ai néanmoins pris ma vitesse de croisière qui s'établit à une moyenne de 5 feuillets recto verso par jour ce qui donne pour une semaine environ 50 pages d'un livre de poche. Après cette vingtaine de jours, me voilà donc avec un manuscrit d'un peu plus de 150 pages mais à peine le tiers de l'histoire écrite. J'essaye d'appliquer ce que j'ai lu chez plusieurs écrivains renommés (certains étant même passés du côté des immortels!) consistant à écrire rapidement un gros premier jet pour ensuite écrire lentement un roman court. Voilà, mon plan de bataille est éventé. Jusqu'à la fin de l'année 2016, rush total et écriture frénétique sans se soucier de rien ou presque (en suivant vaguement le fil conducteur de mon plan, tout de même...). Et ensuite on arrêtera les compteurs et on reprendra tout à zéro pour écrire doucement et essayer de faire quelque chose d'acceptable.
Aussi, cette semaine, il m'est arrivé plusieurs fois après une séance de cinq pages de me rendre compte que 90% de ce que je venais d'écrire ne me serait d'aucune utilité pour le futur roman définitif. Mais qu'importe, les 10% qui restent valent le coup de ce gâchis d'encre. C'est la première fois que je m'essaye à cette méthode, on verra bien ce que ça donnera à la fin. Je veux arriver à être précis et concis sans sacrifier à une certaine esthétique efficace. En un mot, le roman final devra être bref... la quadrature du cercle, ce qui est le plus difficile à atteindre en écriture. Mais c'est encore trop tôt pour penser à tout cela, après trois semaines d'écriture d'un premier jet touffu à souhait, il est encore tant de planter les graines et d'arroser, la machette ce sera pour 2017.
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