Cet
article fait partie de la série "MANX: Journal de bord" qui se propose
de suivre de façon hebdomadaire l'écriture de mon nouveau roman
depuis les premières prises de notes jusqu'à l'impression du livre
dans... plusieurs mois :) Article précédent : Journal de bord (5)
Phase 4 - Le premier jet (semaine 2)
La deuxième semaine d'écriture du premier jet vient de s'achever. Ce fut une semaine qui a mal démarré avec notamment une journée de lundi où je trouvais absolument vain tout ce que j'écrivais. Vain dans le style, vain dans le but, vain dans la démarche.
Il m'a vraiment fallu prendre sur moi pour ne pas bousiller tout ce que j'avais écrit jusqu'alors. Et puis je me suis dit qu'il fallait aller au bout de ce foutu premier jet, parce que c'est l'objectif numéro un du premier jet. Et qu'il fallait le prendre vraiment comme tel.
Quelques jours plus tard, j'ai donc bouclé la semaine en avançant à peu près correctement, parvenant ce dimanche à écrire la centième page (1500 signes / page) de ce manuscrit. Je suis donc sur une base d'une cinquantaine de pages par semaine environ. Le point positif c'est qu'à ce rythme là j'aurais terminé pour mi-décembre et que donc début janvier, je pourrais me lancer dans l'écriture de la première version propre du roman, après une relecture de ce premier jet pendant les fêtes. Je ne me fais néanmoins pas d'illusion, beaucoup des pages que j'écris en ce moment sont de la pure merde en barre. C'est ainsi. Mais Hemingway lui même ne disait-il pas "Le premier jet de toute chose est de la merde" ?
J'ai, je pense, trouvé le bon point de vue narratif, ce qui est une bonne chose.
En prenant ce premier jet pour le brouillon du roman à suivre, je peux déjà noter en marge de mes feuilles ce qu'il faudra revoir, les passages à conserver et ceux à modifier, prenant des notes en prévision de la réécriture. Je m'éloigne aussi un peu du plan que j'ai rédigé pendant la phase préparatoire et ça c'est plutôt une bonne nouvelle : ça prouve qu'il ne me bloque pas mais en le suivant malgré tout dans les grandes lignes, ça prouve que j'y crois toujours et qu'il n'est pas si pourri que cela. Bref, je ponds, je ponds et on verra bien à la fin ce que ça nous donnera avant d'ouvrir le chantier de l'écriture du roman. Car bien entendu il ne sera pas question de corriger ce premier jet mais bien de tout réécrire.
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